Jane B. par Agnès V.. Kung Fu Master
Edité par ARTE Editions , 2023
Contient deux films. "Jane B. par Agnès V." (documentaire, 1987, 1 h 37 min) : un portrait-en-cinéma où l'on découvre Jane Birkin sous toutes ses formes, dans tous ses états et en plusieurs saisons, elle-même en sa diversité et aussi d'autres Jane... d'Arc, Calamity Jane, et la Jane de Tarzan et la Jane de Gainsbourg. C'est la femme-au-miroir-mouvant. Elle change de tête et de rôle pour s'amuser avec Agnès qui tourne autour d'elle, la déguisant, lui proposant des fictions ou des hommages comme celui à Marilyn... Celui de Laurel maladroit de "Laurel et Hardy". Le film est un portrait semé de mini-fictions, le film est une fiction semée de mini-confidences de Jane B., au mieux de sa forme dans un libre dialogue avec celle qui la filme, Agnès V. ; "Kung-Fu Master" (fiction, 1988, 1 h 20 min) : au cours d'un printemps pluvieux, une femme de presque 40 ans, Mary-Jane, tombe amoureuse, ou plutôt glisse amoureuse, d'un garçon de presque 15 ans, Julien, camarade de classe de sa fille Lucy. Ce dernier essaie de faire partager à Mary-Jane sa passion pour les jeux vidéo, surtout pour "Kung-Fu Master", un jeu où un karatéka sautillant doit supprimer tous ses adversaires pour délivrer "Sylvia". Au retour d'une escapade dans une île, tout sera remis en ordre par les familles et les proviseurs. Mary-Jane ne reverra plus Julien. Elle souffre de son silence. L'a-t-il aimée ? S'est-il moqué d'elle ?