Rodiathèque : One step Forward - Une histoire des musique jamaïcaines Face A
- - Le 14/11/2024
One step forward - une histoire des musiques jamaïcaines ( Face A ) : Conférence en son et en musique réalisée par Nicolas Sauvage - La Rodia
Jeudi 14 novembre
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19h |
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Maîche
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Informations et réservations : bibliotheque@mairie-maiche.fr
Forte d’une créativité qui s’étend sur plus d’un demi-siècle, la musique jamaïcaine s’est imposée comme l’une des plus déterminantes sur le paysage musical global. Que cette immense influence provienne d’une petite île des Caraïbes est déjà un fait remarquable. Quelle se soit étendue à des univers aussi divers que le punk, la pop, l’electro, le hip-hop ou la pop brésilienne constitue un exemple unique en la matière. En quatre rendez-vous, ce nouveau cycle de conférence propose de revenir sur les mots clés, les artistes phares et les trouvailles multiples émanant de la Jamaïque. Du mento à l’electro-dub, du ska à la culture deejays, du sound system au reggae roots, nous mettons à l’honneur un large panel d’hommes et de femmes qui ont fait de cette ancienne colonie britannique un lieu central dans l’histoire des musiques actuelles.
Face A (1er épisode) Au mitan des années 50, alors que les mélomanes caribéens vibrent au son du calypso et du mento, la culture du sound system jamaïcain gagne du terrain. Elle servira de point de départ au développement d’une identité musicale propre, bientôt illustrée par la naissance du ska. De l’indépendance de la Jamaïque aux premiers succès du genre en Europe, tout un pan de la musique populaire moderne se dessine alors, posant les premiers jalons d’une véritable révolution musicale.
Face B (2e épisode) La venue d’Haïlé Sélassié Ier sur le sol jamaïcain a lieu au mois d’avril 1966. Si la mémoire collective retient surtout son impact sur la culture rasta, cette visite coïncide également avec une évolution spectaculaire en termes d’évolutions musicales. La naissance du rocksteady, l’âge d’or des labels Studio One, Treasure Isle, Beverley’s et autres Trojan Records, les prémices du reggae roots, la naissance du dub, la présence de chanteuses légendaires, constituent autant de signe d’une explosion imminente. Celle-ci aura bien lieu au cours de quatre ou cinq années décisive dans l’histoire des musiques jamaïcaines.
Face C (3e épisode) Lorsque paraît le film The Harder They Come en 1972, Jimmy Cliff semble promis au rôle de passeur, à celui de l’artiste qui fera rayonner le reggae à l’échelle internationale. Nous savons désormais que cette fonction fut endossée par Bob Marley. Mais réduire l’influence des musiques jamaïcaines à cette seule figure iconique serait évidemment une erreur. Tout au long des années 70, comme dans la décennie suivante, une musique devenue tentaculaire touchera peu à peu des esthétiques aussi diverses que le punk, le hip-hop ou la pop. Les premiers signes de ce legs global s’observent à travers une multitude de sous-familles qui s’articulent progressivement lors d’une période charnière, celle qui s’étend de la signature des Wailers chez Island jusqu’à la sacralisation de Marley.
Face D (4e épisode) Comme le rock avant lui, le reggae est peu à peu devenu un terme générique pour le néophyte. En regroupant l’ensemble des musiques jamaïcaines sous ce terme, on risque de passer à côté de l’essentiel. Car si le reggae roots s’est bel et bien révélé comme le plus emblématique d’un rastafarisme profondément ancré dans la culture de l’île, il ne constitue aucunement un reflet musical exhaustif. Qu’il s’agisse de dub, de lovers rock, de dancehall, de deejays, de digital reggae ou de raggamufin, les ramifications sont pour le moins nombreuses. Ainsi, le reggae (au sens le plus large du terme) aura fait mieux que survivre à la disparition de son plus célèbre ambassadeur. Il constitue un socle sur lequel trip-hop, electro, rock, pop et autres formes de musiques populaires ont régulièrement construit des paysages sonores fascinant.
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Dates de l'événement
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Le 14/11/2024Entrée libre